Bonjour,
MERCI ENCORE MERCI pour le travail effectué.
Mais je crois que je vais renoncer 😞 C'est au-dessus de mes capacités !
En effet quand un problème est résolu, il y en a un autre, surtout avec la langue française, avec les accents. J'ai fait un parser mais rien y fait. J'ai remplacé le "faux texte" par un vrai texte ! Rien n'y fait !
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<title>Découpage PDF</title>
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a = "Le départ en vacances
Roselyne et Henri finissaient d'habiller leur deuxième enfant, encore tout endormi. Il était très tôt ce matin-là et ils s'étaient couchés tard la veille pour préparer leurs affaires. Leur fille Camille, plus grande, était déjà prête, après avoir pris un petit encas composé d’une tranche de pain de mie couverte de Nutella. Elle adorait ce goût de noisette et l’onctuosité de la crème qu’elle étendait toujours sur une tartine de pain de mie qu’elle faisait griller. L’odeur de pain grillé tout chaud et de la pâte Nutella qui caramélisait légèrement dessus lui titillait les narines et lui faisait penser aux contes pour enfants que sa mère lui lisait quand elle était petite. Elle regrettait de devoir grandir, même si le monde des adultes présentait bien des avantages. Très souvent Camille accompagnait son petit déjeuner d’un verre de jus d’orange pour avoir en bouche le contraste entre l’amertume du fruit et le sucré de la tartine. C’est ce qu’elle avait fait ce matin et après, elle s’était habillée d’un pantalon très moulant en velours à fine cotte, vert émeraude, et d’un gros pull à col roulé un peu trop grand pour elle, vert bouteille. Le col lui retombait mollement sur la poitrine, les manches en accordéon dépassaient le bout de ses doigts, mais elle aimait ça. Elle avait chaussé des souliers genre bottines avec des sur-chaussettes très colorées qui couvraient une partie de son pantalon et retombaient de façon boudinée. Elle ne se maquillait pas. Jamais. Préférant rester « nature », son amour pour l’écologie la poussait à ne pas tricher avec sa beauté. Elle avait pris son air boudeur. Ses amies disaient qu'elle était très belle ainsi et les garçons semblaient être follement attirés par sa grande bouche pulpeuse, toujours légèrement ente ouverte sur ses admirables dents. Elle avait du chien, comme on dit, et elle le savait. Pour l'heure, elle attendait patiemment assise dans le salon, son sac sur les genoux, que ses parents aient fini de s’occuper du « petit tyran » comme elle appelait son frère cadet. Henri, son père, était né en Algérie, du temps où ce pays était encore français. Il était un «pied-noir» comme ils s’appelaient euxmêmes, un français né en Algérie. Il était assez macho et reprochait à sa femme Roselyne de trop materner ce jeune garçon qui avait tout de même dix ans à présent. Mais il s'en occupait aussi, à sa manière, un peu comme on prend soin d'une chose personnelle que l'on veut façonner à sa main. Camille n’en trouvait pas ombrage. Cela l’arrangeait même, car ainsi, elle avait plus de liberté, bien qu’elle n’en profitât pas pour faire trop de bêtises. Son petit frère était en fait plutôt grand pour son âge, très vif, et déjà roublard. Poussé et soutenu par son père, il était le capitaine incontesté de son équipe de football, et avait tendance à s'imposer comme le meneur dans tous les jeux menés avec ses copains. Henri voulait que son fils réussisse dans la vie et toutes les occasions étaient bonnes pour le pousser à se dépasser, à être le meilleur. Il le poussait à effacer les autres pour se mettre en avant, à prendre la direction des opérations, à s'imposer en qualité de chef. Il avait sans arrêt avec lui ce genre de discussion :
- Tu dois être le meilleur partout, fiston.
– Pourquoi ça Papa ?
– Parce qu’il en faut toujours un pour montrer l’exemple et que tu es capable d’être celui-là !
– Mais si un copain veut aussi être le plus fort ?
– Tu dois lui dire que le meilleur, c’est toi et tu dois le provoquer. Il aura certainement peur de te voir si sûr de toi et il se dégonflera.
– Et si…et si…et s'il se dégonfle pas et qu’il gagne ?
– D’abord, on dit "s'il NE se dégonfle pas et qu’il gagne" Et ensuite, alors là, c’est à moi que tu auras affaire ! Mais cela n’arrivera pas. Tu es de la race des conquérants, tu as cela dans le sang. Tu as ça dans les veines. Crois-moi ! Tu es le plus fort.
– Maman dit que, parfois, il faut laisser les autres s’exprimer et montrer ce qu’ils savent faire.
– Maman se trompe. C’est une femme et elle ne sait pas ce que doit faire un homme s’il veut devenir un chef. Tu veux rester un larbin ou tu veux devenir un chef ? Tu préfères être le sergent Garcia ou devenir le chevalier Zorro ? Moi je t’apprends à devenir un chef, un leader, un patron ! Les autres te suivront parce que tu seras le plus fort, crois-moi.
– Et ils m’obéiront tous ?
– Oui, tous. Parce que tu oseras tout tenter, et si un jour tu rates un truc, tu ne devras jamais le reconnaître ! Jamais ! Si tu rates quelque chose, ce sera toujours à cause des autres et tu les accuseras. Du coup, ils penseront davantage à se défendre qu’à t’attaquer. Je vais t’apprendre tout ce qu'il faut, tu seras le premier et je serai fier de toi.
Il ne fallait pas que son fils soit comme lui avait été dans sa jeunesse. Il se reprochait, en effet, de n'avoir pas osé quand il aurait pu le faire. Quand il aurait dû le faire.
À l'école, il suivait les autres, même si parfois l'idée d'un jeu venait de lui. Plus tard, son cousin et un de leurs copains étaient partis visiter l'Europe, en pratiquant de l'auto-stop, lui n'avait pas voulu les suivre dans cette aventure, par peur de l'inconnu. Il n'avait pas osé non plus courtiser la plus belle fille du quartier, alors qu'elle lui faisait les yeux doux. Et, finalement, à cause de sa timidité, c'était un autre qu'elle avait épousé. Il n'avait pas osé entrer dans le "privé" au début de sa carrière et à présent, il n'était qu'un petit chef de service dans une administration poussiéreuse d'une petite ville de province.
Il devait tout cela à toute une série de réflexions que son père avait faites à son propos pendant son enfance et son adolescence. Par exemple, Henri avait eu le jour de ses six ans, l’idée de se fabriquer une chaise à sa taille. En effet, les chaises à la maison étaient toutes trop grandes pour lui et il avait du mal à s’y asseoir seul. Sa mère l’aidait souvent et son père, quand il était là et voyait cela, disait toujours « mais quand est-ce qu'il va arriver à faire quelque chose tout seul, celui-là ! ». C’est pourquoi Henri avait eu l’idée de fabriquer une chaise qu’il pourrait utiliser sans l’aide de personne. Il espérait ainsi que son père serait enfin content de lui.
L’entretien d’embauche
Alain Garcia regardait attentivement l’homme devant lui, assis nonchalamment dans un fauteuil noir en cuir confortable avec un dossier qui montait au-dessus de sa tête. Par moments, cet homme faisait pivoter son siège, comme pour dire : moi, je suis libre de mes mouvements, alors que toi, tu es coincé dans ta chaise basse, à ma merci. Il avait une attitude à la fois décontractée et hautaine. Ses jambes croisées négligemment laissaient augurer de sa suffisance. Sa main droite aux ongles parfaitement entretenus et manucurés de frais jouait sans cesse avec un coupe-papier en forme de petit poignard. Tantôt il le pointait vers Alain, tantôt il le faisait tourner entre ses doigts, la pointe posée sur le bureau. Il était habillé d’un costume croisé gris sombre, presque noir, rehaussé de légères rayures assez espacées très fines à peine plus claires. On sentait le tissu souple et soyeux, sortant d’un grand faiseur. Sa chemise d’un gris légèrement soutenu soulignait sa cravate couleur acier. Il était d’une élégance rare et racée.
Ses yeux étaient fixés sur Alain et épiaient le moindre de ses mouvements. Son regard perçant cherchait à découvrir la faille que pourrait traduire une moue, un cillement des paupières, un tremblement des mains, un regard fuyant. Manifestement, il n'était pas là pour aider Alain, mais pour le pousser dans ses derniers retranchements et lui faire dire quelque chose ou réaliser un geste qui, à ses yeux, pourrait l'éliminer.
Car l'homme était un recruteur. Un chasseur de têtes, comme il convient de dire. Il avait passé un message dans la presse et sur le web quelques jours auparavant, et après un tri impitoyable des centaines de lettres et de courriel de réponses qu'il avait reçus, il en avait sélectionné arbitrairement une dizaine et recevait à présent les candidats. Il avait appelé Alain deux jours auparavant.
– Monsieur Garcia ? Cabinet des Prestataires de l’Indre. Vous avez répondu à l’une de nos annonces.
– En effet, il s’agit d’un poste dans la distribution répondit Alain qui avait tout de suite fait le rapprochement.
– Votre candidature présente quelques éléments intéressants. J’aimerais en discuter avec vous. Vous avez quelques minutes à me consacrer, là ?
Alain voulait absolument décrocher un rendez-vous en face à face et ne tenait donc pas à faire un entretien téléphonique.
– Oh ! Je regrette vraiment mais je partais à l’instant pour un rendez-vous personnel, je m’apprêtais à fermer ma porte quand le téléphone a sonné.
– Bon, tant pis. Êtes-vous libre rapidement ?
– Je peux vous rencontrer demain après midi ou mercredi matin si vous préférez proposa Alain.
– Mercredi sera parfait. Je vous attends à 10 h 00. Cela vous convient mieux ?
– C’est parfait. Qui dois-je demander à l’accueil ?
– Je suis Christian Lejeune. Soyez à l’heure monsieur Garcia, je n’aime pas attendre !
Alain comprit que cet homme était assez orgueilleux et qu’il avait mal pris ce report d’entretien. Ce recruteur devait se prendre pour Dieu tout-puissant. Alain qui avait rencontré d’autres chasseurs de têtes comme lui, pensait que l’homme en éprouvait une certaine jouissance. Il pouvait donner un semblant d'espoir et de dignité à l'un des postulants. Un semblant seulement, car si le recruteur avait bien l'intention de profiter de la situation pour
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mettre complètement à nu deux ou trois candidats qu'il présenterait à son commanditaire, ce n'était justement pas lui qui aurait le dernier mot, mais bien le futur employeur.
Le chasseur de têtes se donnait ainsi l'illusion de la puissance. Car en réalité, et il devait bien le savoir au fond de lui, il n'était rien. Il était moins que ceux qui lui avaient écrit car eux, et en tout cas celui qui serait embauché, pourrait exercer un vrai pouvoir : celui de créer, de diriger, de gérer, de former d'autres hommes à un métier productif, générateur de richesses. Lui n'était que l'outil d'un client qui cherchait un collaborateur.
En fait, c'était un mauvais recruteur comme il en existe hélas trop. Il n'était presque rien. Il était presque tout. Il devait le savoir et il s'en délectait sûrement. Alain avait rapidement jaugé le bonhomme et il comprenait que ce serait difficile pour lui. Il ne fallait surtout pas paraître supérieur car il serait éliminé. Il ne fallait pas paraître inférieur, car il serait méprisé. Alain devait aborder cet entretien d'une manière particulière pour parler de ses réussites et de ses aspirations. Il devait absolument trouver le moyen d'intéresser ce recruteur sans trop parler.
Mais comment dire en quelques mots ce que l'on avait réalisé durant toute une carrière ou presque, ce que l'on ressentait, ce à quoi on aspirait dans la vie ? Par écrit ce n'était pas facile, et le recruteur n'examinait pas les lettres de motivation qui ressemblaient à des romans fleuves. Alain savait bien qu'il avait eu la chance de franchir ce premier obstacle dressé sur le parcours de sa recherche d'emploi. Il avait ensuite, ce matin même, répondu aux questions des tests qui lui avaient été soumis. Il s’agissait de tests de personnalité et de logique auxquels il s’était préparé depuis longtemps en faisant des mots croisés, en réalisant des tests de logique dans les revues spécialisées, et en étudiant aussi les dictionnaires de synonymes, homonymes et autres anagrammes. Et à présent, il se trouvait face à cet homme dont il avait un peu peur malgré tout."
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for(i = 1; variables.i lte listLen(variables.indexList); i++){
start = listGetAt(variables.indexList,variables.i);
if(variables.i lt listLen(variables.indexList)){
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titleAndText[variables.i]['text'] = REreplace(trim(replace(mid(variables.a,variables.start,variables.count),variables.chapterArray,'','all')),'[\t|\r|\n]','<br />','all');
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<title>Chapter, Title, and Text from a string</title>
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<!--- ¼ --->
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